Le chiffre est tombé : il y aura plus de 80 milliards d’objets connectés sur la planète d’ici 2020. Et l’Internet des Objets se propage à une vitesse stupéfiante. Mais où se situent les Français dans cette révolution hyper connectée ?

De nouvelles habitudes

Les Français possèdent déjà en moyenne 1,5 objet connecté par personne. Ça vous paraît beaucoup ? C’est que nous oublions trop souvent que nos premiers objets connectés ne sont autres que … Nos ordinateurs et nos téléphones portables. Objets que nous utilisons désormais quotidiennement, et très régulièrement : en témoigne une récente étude qui a démontré que les utilisateurs de smartphones consultent leurs appareils mobiles quelques 150 fois par jour. À se demander comment nous faisions sans ! Mais en plus de cela, d’autres objets connectés envahissent les rayons des grands magasins – bracelets, montres, écouteurs, vêtements, lunettes, voitures et tant d’autres – et nous entrainent chaque jour un peu plus vers un quotidien dit « hyperconnecté ».

Connectés partout, tout le temps

D’ici 5 ans, la France comptera quelques 2 milliards d’objets connectés, et il y aura en moyenne 30 objets connectés par foyer français. C’est la conclusion à laquelle parvient la rédactrice de l’infographie « Les Français ultra connectés en 2015 », publiée sur le site medium.com. Nous apprenons également que la France compte 18 millions de smartphones, 7 millions de tablettes, et 4 millions de PC portables. Mais aussi 150.000 montres connectées et 200.000 bracelets connectés. De plus, un chiffre montre que les français semblent d’adapter rapidement aux nouvelles technologies, puisque parmi les Français qui « surfent », ils sont 30 millions à se connecter à internet via leurs téléphones portables.

Mais une volonté de maîtriser son temps de connexion

Une étude conduite récemment par un le sociologue français Francis Jauréguiberry, « Devotic », a souligné que les Français étaient de plus en plus nombreux à se livrer à des « sevrages technologiques », leur permettant de se déconnecter régulièrement et sur de courtes périodes. Leurs raisons ? Tout simplement que ces technologies modernes possèdent l’ambivalence d’à la fois nous alléger de certains soucis pratiques quotidiens (prenons le cas du GPS par exemple), mais en même temps de nous en créer de nouveaux. Surcharge d’informations et de travail, appels intempestifs, contrôle permanent ou encore impression de ne jamais « débrancher », sont autant de points négatifs qui accompagnent sur le long terme notre quotidien avec les objets connectés.

Il semblerait donc qu’en 2015 la question n’est pas tant de savoir si les Français sont bien connectés, mais plutôt si les temps de déconnexion sont encore possibles ; Et surtout s’ils sont ou non, nécessaires de temps en temps.